CRITIQUE FLASH #2 : Brimstone (Martin Koolhoven, 2017)

Titre original : Brimstone
Réalisateur : Martin Koolhoven
Genre : Western
Durée : 2h28
Acteurs principaux : Guy Pearce (rôle : Le Révérend), Dakota Fanning (rôle : Liz)



Chroniqueur : Corentin
Note : 15/20



     Brimstone, c'est l'histoire d'une chasse à l'homme dans les États-Unis du XIXème siècle. C'est l'histoire de Liz, traquée par un sinistre révérend.


      Koolhoven nous prend au dépourvu dans ce western esthétisé à la violence omniprésente. Il construit un film qui va à rebours, nous apprenant à connaître proie et chasseur en fouillant leur passé. Il remonte ici à la racine du mal. Ces racines qui ont permis aux États-Unis de voir le jour : violence, immoralité, religion. Le révérend subjugue les foules et se pose en bâtisseur de la morale américaine. Il est l'image de la folie des hommes quand ils en appellent à Dieu pour se justifier de leurs actes. Il est le diable. Amoral et menaçant, même la mort ne peut plus l'arrêter.

Guy Pearce crève l'écran dans le rôle du révérend venu de l'enfer

     Seuls les pourris et les hommes violents peuvent bâtir un empire. Les autres doivent se taire, mourir, ou bien, comme Liz, se couper la langue. Mais cela ne la sauvera pas; ce geste sera aussi vain que sa fuite. Liz finira noyée, emportant avec elle le mythe américain. Mais avec Brimstone, c'est le western qui reprend sa respiration.

Je te tiens, tu me tiens par les belles gambettes. Le premier de nous deux qui criera finira noyé.

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